https://journals.uvic.ca/index.php/sator/issue/feedTopiques, Études Satoriennes2024-04-22T13:31:28-07:00Hélène Cazeshcazes@uvic.caOpen Journal Systems<p>La revue <em>Topiques, Études Satoriennes</em> publie les recherches de la Société d'Analyse de la Topique Romanesque (www.satorbase.org). Les soumissions sont examinées et revues par les pairs. Les articles sont en accès libre en ligne et indexés.</p> <p> </p>https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21789L’animal non humain comme élément constitutif de différents topoï narratifs dans la littérature européenne2024-04-22T13:31:28-07:00Lydia VazquezLydia.vazquez@live.comJuan Manuel Ibeas-Altamirajuan.ibeas@ehu.eus<p><span lang="FR">L’intérêt croissant pour les animaux non humains est stimulé par les avancées de la biotechnologie et une conscience accrue de la nécessité de préserver la biodiversité ; cependant cette fascination pour les créatures non humaines remonte à loin. Explorer la représentation et l’interprétation du monde animal à travers les époques permet de mieux comprendre notre relation avec les autres formes de vie et d’apprécier la richesse des œuvres célébrant le règne animal. Les motifs animaux, chargés de significations symboliques, offrent un terrain d’étude complexe où les schémas récurrents sont moins évidents. Ce volume explore ces récurrences pertinentes et identifie les schémas narratifs qui façonnent ces représentations animales, permettant non seulement une meilleure compréhension des textes narratifs, mais aussi de la relation entre les humains et les animaux. </span></p>2024-02-26T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Lydia Vazquez 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21557Existe-t-il des topoï spécifiques aux animaux ?2024-04-17T11:51:46-07:00Elodie Ripollripoll@uni-trier.de<p>Peut-on observer des <em>topoï</em> purement animaliers ou ne s’agit-il que de <em>topoï</em> préexistants qui incluent des animaux par anthropomorphisation ? Cette communication se propose de prolonger les réflexions satoriennes sur les chants des oiseaux des fables, à la fois observations zoologiques, toposèmes ou typèmes. L'analyse se concentrera sur le <em>Roman de Renart</em>, les <em>Fables</em> de La Fontaine et les <em>Scènes de la vie privée et publique des animaux</em>, trois ensembles de récits brefs où les animaux placés au centre sont parfois les narrateurs. Plusieurs raisons expliquent ce choix de textes : la variété des situations narratives et des espèces représentées, tant sauvages que domestiques, et une certaine homogénéité du contexte idéologique de chaque œuvre.</p> <p>Après un repérage préliminaire dans la première Satorbase, j’analyserai le traitement narratif et topique des situations propres aux animaux (dévoration, bruits, migrations) dans ce corpus avant d'observer les <em>topoï</em> les plus fréquents (comme le trompeur trompé, la faim, une assemblée d’animaux choisit un roi ou un représentant), leurs configurations narratives et leurs variations éventuelles.</p> <p>Cet examen topique sera l’occasion de s’interroger sur le statut des animaux dans la société : les <em>topoï</em> reflètent-ils ces évolutions ? intègrent-ils les nouveaux animaux ? sont-ils influencés par l’apparition progressive des animaux de compagnie dans la bourgeoisie ?</p>2024-02-23T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Elodie Ripoll 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21216Animal sauvage sauve enfant abandonné2024-04-17T11:59:15-07:00Madeleine Jeayjeaymad@mcmaster.ca<p>Dans un certain nombre de récits médiévaux où un enfant nouveau-né est recueilli ou enlevé par un animal sauvage pour le nourrir et le protéger, les péripéties de l’aventure aboutissent aux retrouvailles et à la réunion de la famille séparée, à la socialisation après une traversée par la sauvagerie. Pour certains, l’enjeu de cette traversée est l’accès à la sainteté. Dans ces textes, le topos « ANIMAL SAUVAGE SAUVE ENFANT ABANDONNÉ » découle de deux situations topiques dont il fait la synthèse. La première renvoie aux récits dont un exemple fondateur pour la culture occidentale est celui de la louve qui recueille et allaite Romulus et Remus. La seconde est le récit hagiographique de la légende de saint Eustache.</p> <p> </p> <p> </p>2024-02-25T20:28:52-08:00(c) Tous droits réservés Madeleine Jeay 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21260Animal sauve enfant abandonné : Quand la topique animalière vient éclairer autrement les topoï répertoriés. 2024-04-18T11:58:45-07:00Jean-Pierre Dubostdubost.jeanpierre@gmail.com<p>L'article enchaîne sur le billet intitulé « La mémoire poétique ou l’usage du topos « abandonner enfant » dans L’insoutenable légèreté de l’être de Milan Kundera » publié sur le carnet de recherche de la SATOR par Madeleine Jeay, dans lequel elle montre que Kundera travaille une situation topique correspondant à un certain nombre de topoï répertoriés dans SATORBASE comme ADOPTER ENFANT TROUVE, DESOBEIR ORDRE DE TROUVER ENFANT, ENLEVER SECRETEMENT ENFANT etc. L'article poursuit cette réflexion à partir de la topique animale dans le <em>Shah Nameh</em> de Ferdousi en se concentrant sur le rôle du Simorgh (cet oiseau mythique qui joue un rôle essentiel dans la culture persane et que l’on retrouve dans le <em>Manteq-et-their</em> (Le dialogue des oiseaux) de Farid eddine Attar et dans les textes métaphysiques et philosophiques d’Avicenne et de Sohravardi. Chez Ferdousi le Simorgh sauve Zal, abandonné enfant par son père, le roi Sâm, et l’élève jusqu’à ce que celui-ci, devenu adulte, retrouve son père qui lui concède la filiation royale. Et l’enfant est nourri la nuit par une gazelle. De telles configurations topiques que l’on pourrait appeler ANIMAL SAUVE ENFANT ABANDONNE sont fort répandues. On interroge la scène originaire d’une relation étroite entre souveraineté humaine et souveraineté animale, la part de souveraineté étant également distribuée entre l’homme et l’animal qui en est ici l’adjuvant indissociable. Dans la continuité des questions soulevées dans le billet « Mise à l’épreuve de SATORBASE par la lecture du <em>Décaméron</em> ») le problème de la dénomination topique est aussi abordé.</p>2024-02-25T20:23:14-08:00(c) Tous droits réservés Jean-Pierre Dubost 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21258La représentation topique des 'bestes' dans le Pelerin de Lorete de Louis Richeome 2024-04-18T12:08:12-07:00Frederique Martyfmm5271@psu.edu<p style="font-weight: 400;">Dans <em>Le Pelerin de Lorete </em>écrit par le jésuite Louis Richeome (1604), les journées de pèlerinage sont bien souvent ponctuées par l’évocation ou la rencontre d’un ou plusieurs animaux. Bêtes sauvages ou domestiques, oiseaux ainsi que les animaux de la chasse accompagnent le méditant dans l’accomplissement de son pèlerinage physique et spirituel. Dans cet article, nous interrogerons le sens de la représentation des animaux dans <em>Le Pelerin </em>ainsi que la nature topique de cette représentation. S’inspirant de la Bible, de l’Antiquité et du bestiaire médiéval, Richeome s’emploie d’abord à créer son propre « bestiaire » en donnant à voir les animaux avec sa sensibilité, sa curiosité et surtout une véritable passion.</p>2024-02-25T20:24:12-08:00(c) Tous droits réservés Frederique Marty 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21041Les enjeux du discours sur la girafe au dix-huitième siècle, des naturalistes et Buffon à François le Vaillant2024-04-18T12:13:14-07:00Catherine Gallouetgallouet@hws.edu<p>Au dix-huitième siècle, les illustrations des traités d’histoire naturelle trahissent l’évolution complexe de l’image de la girafe, représentations divergentes, voire contraires, d’un animal qui appartient autant au réel qu’au fantasme. On la connaît d’après des textes dont les contradictions ne font qu’aiguiser la curiosité sur cet animal fabuleux que personne alors n’avait encore vu. Les différentes éditions de l’<em>Histoire naturelle</em> de Buffon attestent de l’acharnement de l’auteur à résoudre la question ardue des cornes de l’animal, mais montrent aussi l’itinéraire d’un savoir toujours en évolution. C’est à François Le Vaillant, explorateur, naturaliste, ornithologue, que revient l’honneur de présenter enfin la girafe à la communauté savante. Conquête d’un savoir pour la gloire de la science, certes, mais aussi possession intime par la mort de l’objet convoité, son récit de chasse offre un aperçu inédit d’une conquête qui s’avère scientifique que littérale, le germe d’autres conquêtes à venir.</p>2023-10-03T00:00:00-07:00(c) Tous droits réservés Catherine Gallouet 2023 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21244La représentation des animaux dans Le Diable amoureux de Jacques Cazotte2024-04-18T12:20:44-07:00Juan Antonio Cebriánjuceflo94@gmail.com<p>Principalement connu pour sa nouvelle espagnole <em>Diable amoureux</em> (1772), Jacques Cazotte s’inscrit dans la liste d'écrivains de la fin du siècle comme l’un des précurseurs du récit fantastique français. Cazotte se fit connaître pour son talent de conteur : il publie son premier livre dès 1741, <em>La Patte du chat</em> (1741), suivi en 1742 d’une version parodique des <em>Mille et Une Nuits</em>, <em>Les Mille et Une Fadaises</em>. Dans son œuvre majeure, l’animalité, le mysticisme et le fantastique se mêlent dans ce récit. Dans cet article, nous proposerons une brève étude de la représentation des animaux dans l’œuvre de Jacques Cazotte, plus précisément dans le <em>Diable amoureux</em>.</p>2024-01-01T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Juan Antonio Cebrián 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21238Un singe compatissant 2024-04-18T12:25:07-07:00Marco Meninmarco.menin@unito.it<p>À travers une lecture croisée de l’épître fictive <em>Lettre d’un singe aux êtres de son espèce</em>, et de l’utopie <em>La Découverte australe par un homme volant</em>, cet article vise à mettre en évidence l’originalité de la conception de l’animalité exprimée par le polygraphe Nicolas-Edme Restif de La Bretonne (1734-1806). En effet, Restif est capable dans ces écrits, grâce à d’une représentation imaginative de l’animalité, de dépasser la simple critique de l’anthropocentrisme, pour insérer la littérature animalière au centre du processus d’'invention’ des droits de l’homme et de la femme typique du tournant des Lumières. Le pamphlet de Restif est en effet axé – d’un point de vue philosophique – sur la dimension imaginative et projective de la compassion, mobilisée par la fiction, qui permet au sujet de dépasser son tableau de vie habituel, jusqu’à sympathiser authentiquement avec toutes les formes possibles d’altérité, incarnées par l’animal non humain – le singe – et par le métis, c’est-à-dire l’homme-bête.</p>2023-10-03T00:00:00-07:00(c) Tous droits réservés Marco Menin 2023 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21293De quelques topoï comiques liés à l'âne et au cheval dans Don Quichotte et Tristram Shandy2024-04-18T12:28:17-07:00Yen-Mai Tran-Gervatyen-mai.tran-gervat@sorbonne-nouvelle.fr<p>Interroger les représentations de l'âne et du cheval dans la littérature comique est un projet qui dépasse largement les limites d'un article. Nous le ferons donc sous l'angle de la singularité plutôt que de celui de la récurrence, ce qui pourrait paraître contradictoire avec la notion de topos. C'est à cet apparent paradoxe que cet article invite à réfléchir, en examinant les topoï chevalins à l'oeuvre dans <em>Don Quichotte </em>de Cervantès (1605-1615) et dans <em>Tristram Shandy </em>de Sterne (1759-1767), deux romans à la fois liés l'un à l'autre (par la référence à Cervantès revendiquée par Sterne) et extrêmement singuliers dans leur manière d'évoquer l'âne et le cheval.<br>Cet article propose donc moins une enquête topique traditionnelle, où il s’agirait de repérer des occurrences de <em>topoi</em> pour la plupart très anciens, qu’une réflexion méthodologique sur deux œuvres extrêmement originales : comment penser la singularité en termes de topique narrative ?</p> <p> </p>2024-02-25T20:35:18-08:00(c) Tous droits réservés Yen-Mai Tran-Gervat 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21313Un "cheval ombrageux"2024-04-18T12:34:35-07:00Michele MorselliMichele.morselli3@unibo.it<p>L'article se propose de saisir le rôle du code symbolique dans l'échafaudauge de l'unité narrative du <em>Rouge et du Noir</em>, à travers le thème du cheval. Bien que la dimension symbolique paraisse exclue de la poétique stendhalienne (<em>Racine & Shakspeare</em>), et que nombre de ses commentateurs lui reprochent "une écriture sans images”, les thèmes et les symboles équestres jouent cependant un rôle central dans en tant qu'éléments garantissant la cohérence du discours narratif. L'article se propose d’abord de présenter les potentialités symboliques sous-jacentes à la poétique romanesque de Stendhal. Ensuite, le <em>topos</em> du cheval est présenté à la fois comme thème et comme symbole dans la structure narrative du <em>Rouge et du noir</em>. En dernier lieu, le recours au symbole dans <em>Le Rouge et le Noir</em> est considéré comme un outil avouant l’artifice romanesque lui-même, de sorte à compromettre l’“illusion parfaite” de la fiction et, par conséquent, empêcher toute identification complète du lectorat à la figure de Julien. </p> <p> </p>2024-02-04T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Michele Morselli 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21237Quand le cheval paraît : Représentations et fonctions diégétiques de la figure équine dans la fiction française contemporaine (1933-2016).2024-04-18T12:36:41-07:00Diane de Camprogerddcamproger@gmail.com<p>Le cheval est le vecteur d’un certain nombre de représentations liées à ses capacités et propriétés spécifiques. Celles-ci l’ont doté, particulièrement dans le récit mythique, d’une image tour à tour positive (chevaux magiques, divins, solaires) ou négative (chevaux de cauchemar, infernaux, psychopompes).</p> <p>En nous penchant sur un corpus varié d’œuvres françaises écrites entre 1930 et 2016 (Paul Morand, Jean Giono, Claude Simon, Richard Millet, Laurent Mauvignier), nous nous intéresserons aux particularités des figures équines dans la fiction contemporaine, à leurs fonctions dans la diégèse et à leurs places dans la construction du récit.</p> <p>L’apparition du cheval dans le roman nous permet aussi de questionner la notion de scène et de définir la « scène équestre », en revenant aux définitions et aux moyens d’analyse donnés par Gérard Genette (<em>Figures III</em>), ou Stéphane Lojkine <em>(La Scène de roman</em>). Ce cheminement théorique nous permet de nous interroger sur l’existence d’un cheval-type, au sens balzacien, une figure autonome et caractéristique que l’on retrouve dans les différents récits par le biais des scènes équestres. L’analyse de ces scènes, qui supposent une interaction entre le cheval et les autres personnages, nous mènera à répondre à la question de savoir comment la présence du cheval permet la dramatisation du récit.</p>2023-10-03T00:00:00-07:00(c) Tous droits réservés Diane de Camproger 2023 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21787Table des matières2024-04-16T23:47:32-07:00Véronique Duchéveronique.duche@unimelb.edu.au2024-02-26T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Véronique Duché 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21790Etudes littéraires2024-04-17T00:30:54-07:00Véronique Duchéveronique.duche@unimelb.edu.au2024-02-26T16:13:58-08:00(c) Tous droits réservés Véronique Duché 2024 https://journals.uvic.ca/index.php/sator/article/view/21791Résumés2024-04-17T00:32:05-07:00Véronique Duchéveronique.duche@unimelb.edu.au<p>Résumés des articles</p>2024-02-26T00:00:00-08:00(c) Tous droits réservés Véronique Duché 2024